Wednesday, May 17, 2006
Un ami japonais de 30 ans... aujourd'hui bien encombrant pour le président.
Article et photo du "Shukan Gendai" du 23 Octobre 1999 page 36
Magazine hebdomadaire japonais publié par l'éditeur
Kodansha, extraits & citations de l'article du Shukan
Gendai. Il s'agit du seul article decouvert sur ce sujet
dans la presse japonaise a propos de J. Chirac. Mais il
existe des articles sur les activites de Osada & Co.
Titre : " Les eaux troubles de la banque Sowa qui a
demandé a une célèbre actrice Madame S... * de bien
s'occuper du Président français
-Le banquier Osada a connu Jacques Chirac en 1974
rapporte l'article de Shukan Gendai. L'article évoque
principalement le personnage peu recommandable qu'est le
banquier Osada Shoichi, harcèlement sexuel des
secrétaires, mépris des employées, un dirigeant a poigne
de fer, aux relations avec une frange trouble du monde
japonais des affaires financières, du spectacle, de
l'immobilier, et des goûts de luxe pour des toiles de
Monet, Renoir, Chagall, et au finir une gestion
catastrophique et un endettement abyssal masqué par
Osada, mais renfloué par l'Etat nippon. Commentaire de
l'ancien Premier ministre Hashimoto Ryutaro, celui - ci
lors d'une réception a Tokyo en l'honneur du président
Chirac a exprimé sa surprise en constatant une certaine
intimité du banquier Osada bavardant avec le Président
Chirac: " Mais qui est ce type Osada? " s'est écrié le
Premier ministre Hashimoto. Autre commentaire, celui
d'un "employé" (Kankesha) qui est lié au ministère
japonais des affaires étrangères : "Monsieur Chirac est
un amoureux du Japon grâce au dévouement extrême du
banquier Osada, ainsi lorsque Jacques Chirac était
candidat a la présidence de la république en 1995, il
semble que la succursale a Paris de la banque Sowa a
contribué a sa campagne électorale".
Fin de citation.
(* Madame S est comédienne, a interprété des dramatiques
pour la chaîne nationale NHK et joué dans des films de
Samouraïs)
(**lors de son séjour au Palace de Awashima, au Japon)
Magazine Shukan Gendai 23 Octobre 1999 page 36 a 39.
Traduction provisoire, se référer a la version originale
japonaise.
Le fils d'Osada Shoichi qui dirige le palace d'Awashima
nous confiait aujourd'hui, par l'intermédiaire de son
secrétaire particulier, ne rien connaître du compte en
banque de Jacques Chirac au Japon, cité dans les remous
de l'affaire Clearstream.
./.
Chronologie des mises a jour sur ce dossier.
Mise a jour 20-05-06
Un autre banquier japonais, surnommé "La VIPERE de
TOKYO", a été associé au banquier Osada de la Tokyo Sowa
Bank. Le "banquier de Chirac". La vipère directement
lié aux milieux "noirs" des criminels Yakuza était l'ex
président de la banque Aichi Corp., "Le roi des banquiers
véreux". Son nom : Mr. Yasumichi MORISHITA, lié a la
mafia financière japonaise, (Yakuzas) et a des
parlementaires de l'extrême droite japonaise. Condamné a
un an de prison avec sursis en 1986 pour fraude, et
dépositaire d'une fortune estimée en 1989 a 7 Milliards
de dollars US, Morishita Yasumichi serait mêlé a des
opérations financières douteuses avec l'Europe. (GB, FR)
Citation :
"On a ainsi retrouvé un grand syndicat du crime de Tokyo
la Sumiyoshi rengo-kai , dans la mouvance a la fois de
l'arnaqueur Mitsuhiro Kotani ( arrêté ) et de celui que
l'on nommait la " vipère " sur le marché boursier :
Yasumichi Morishita , marchand d'art connu , détenteur de
7, 3 % du capital de Christie's ." [mondediplo_09#19496]"
Morishita (La Vipère) qui s'est mis a la retraite par
forte incitation des autorités japonaises en 1996) et
Osada (de la banque Sowa) sont de proches amis et
travaillaient ensemble. Un article du très sérieux
quotidien financier de référence le Nikkei, Nihon Keizai
Shimbun, confirme le 22 juin 1999, que l'une des sociétés
liée a la Tokyo Sowa Bank était "gérée" par les gens de
Morishita. (Donc par les Keizai Yakuza).
La Vipère a eu pour amie a la fin des années 90, une
artiste de télévision réputée, Dewi Sukarno. Ancienne
hôtesse du Kokusai Club du quartier de Akasaka de Tokyo.
Protégée par Kodama Yoshio (impliqué dans le scandale
Lockheed) l'hôtesse Dewi a été recommandée a un certain
Achmed Sukarno, le président d' Indonesie dont elle est
devenue en 1962 l'une des 9 épouses. En 1993 Dewi
Sukarno continuait de poser nue a 53 ans dans des revues
légères japonaises et de parader dans les shows télévisés
au Japon.
A quoi ont donc pu servir les recours a ces
blanchisseurs, usuriers, trafiquants, balafrés,
starlettes, dans leurs relations d'affaires avec les pays
et les dirigeants étrangers?
-Feuilletage (in English)
Tokyo Sowa and the black world :
"The defunct Japanese bank implicated in the latest
allegations against French President Jacques Chirac has
left a legacy of disgrace, with its once high-living boss
convicted over a financial scheme. A French weekly
alleged that Chirac held a secret account at Tokyo Sowa
Bank where a "cultural foundation" funnelled 45 million
euros (57 million dollars). The Canard Enchaine said the
revelations were made by a former French spy chief who
testified in a separate case over dirty political tricks.
Chirac has "categorically" denied ever holding a bank
account in Japan and no evidence has supported the
allegations, which have been aired before. The Tokyo
Sowa Bank no longer exists in name, having failed in 1999
under massive debts incurred during Japan's "bubble"
economy. It was reborn with a new name under a US
investment fund.
Tokyo Sowa -- which was founded in 1950 and took its name
in 1989 -- was ridiculed as "the main bank of Ginza and
Akasaka," two upscale Tokyo districts known for watering
holes catering to politicians and the business elite.
Tokyo Sowa Bank's former boss Shoichi Osada was known for
calling himself a friend of France, throwing lavish
receptions for Chirac on his frequent visits to Japan and
lending money for French-oriented projects. Osada was
awarded France's prestigious Legion of Honor in 1994,
nine years before he was convicted and exited the
limelight.
In his heyday, Osada would escort friends to his hotel in
Shizuoka prefecture near Tokyo by helicopter or yacht for
weekends of extravagence. Known for his dictatorial
business style, Osada aggressively sought profits by
lending for real estate deals and to consumer loan firms
in the late 1980s and early 1990s, as land prices
skyrocketed during the bubble economy. But Osada, who
became the president of the bank in 1969 and chairman in
1975, was criticized for opaque management and allegedly
using Tokyo Sowa for personal gains.
As the Japanese economy sagged after the bubble burst in
the early 1990s, the bank tried to collect its debts. But
it also kept lending to firms with which Osada had
personal connections, dooming it to loss and leading the
government to declare it a failure in 1999.
Osada and his associates were indicted in connection with
illegal moves to make the bank appear has if it had
adequate capital. The court found them guilty in 2003,
and Osada received a suspended sentence. Tokyo Sowa's
assets were transferred to a new bank established by US
fund Lone Star and was renamed Tokyo Star Bank." (Agency)
./.
Mise a jour 25-05-06
Le banquier japonais Osada Shoichi de nouveau condamné,
135 millions d'EUR d'amende pour maquillage de comptes!
"Alors moi" me dit Seiryu, mon enquêteur infatigable de
Tokyo, "je continue de me poser des questions et vous me
dites que cette affaire Clearstream et les armoires a
poisons divers qu'elle renferme, "n'intéresse plus
personne en France"?
C'est ce qu'on entend, mais y a malice.
Lee Teng Hui, l'ancien dirigeant de Taiwan, me dit
Seiryu, est l'ex président de la république de Chine
Taiwan et chef du parti Kuomintang de 1988 a 2000, c'est
probablement l'un des hommes les mieux informés dans "
l'affaire des frégates de Taiwan", les fameuses frégates
vendues a Taiwan de type La Fayette. Il était aux
affaires. Il aurait bien connu le fameux Wang.
Il en connait un rayon sur les frégates mais également
sur les conditions de rémunération des agents
d'influences sur ce volet La Fayette et sur les
commissions généreuses de cette affaire de même qu' il en
connait aussi un rayon sur les contrats de ventes des
Mirages a Taiwan et sur l'autre grand contrat a tiroirs
multiples, étonnant celui-ci, offert aux (a une en
particulier) entreprises françaises qui ont remporté les
contrats du métro de Taipeh.
Le metro de Taipeh aussi?
Oui et le groupe ELF et ses dossiers volumineux sont a
ressortir pour cause d'actualité ou d'instruction
marchant a la vitesse de l'escargot. Au hasard quelques
noms mêlés aux "deals": Matra, Dassault, Thomson CSF
aujourd'hui Thales. Depuis certains de ces groupes se
sont intéressés au commerce des médias... C'est pas un
peu gros?
Lee Teng Hui le Taiwanais éduqué par le Japon, ancienne
puissance coloniale, "avait peur de la Chine communiste"
c'est la version Taïwanaise, les français se sont
précipités dans la brèche. Ce Lee est un japonophone
infatigable et il est au courant de tout. Pourquoi ne
pas l'interroger?
(Lee Teng Hui déguisé en japonais)
Le résultat est sur la photo ou on le voit déguisé en
costume de cérémonie japonaise. Son propre frère, décédé
a cause de la guerre japonaise en Asie, a sa tablette
spirituelle au sanctuaire du culte Shinto Yasukuni de
Tokyo, sanctuaire en mémoire des japonais et annexés
morts au combat ou l'on y dénombre 14 criminels de guerre
classe "A" (parmi des centaines d'autres classes B ou C)
dont les mémoires sont honorées par les milieux
conservateurs et l'extrême droite japonaise avec ses
tatoués aux abords pour bien faire régner l'ordre.
Cela commence a faire décidément beaucoup de monde lié a
l'extrême droite, aux militaristes extrêmes condamnés par
le tribunal international de Tokyo après la seconde
guerre mondiale et le tout en phase de temps a autres
avec des officines mafieuses japonaises prêtes a
s'enrichir sur le dos de n'importe quel VIP caucasien
venu.
Des hommes politiques par exemple?
"Moi" me répete Seiryu, "je me pose des questions avec
cette affaire Clearstream
Quelles questions?
Oui, l'affaire Cleartream pourquoi ?
Pourquoi quoi?
Pourquoi est-elle accrochée a l'Affaire des 20 dernières
années celle des Frégates de Taiwan?
Est ce vraiment 18% du contrat de 2,8 milliards de
dollars de commissions qui sont partis, plus ou moins? Et
le compte en banque de JC a la Sowa Bank c'est vrai? et
c'est 300 millions de quoi des francs ou des yens?
Pourquoi a t on recruté quelqu'un d'aussi trouble que M.
Imad Lahoud, d'une famille bien connue?
Pourquoi donne t on carte blanche a un Général (bleu en
la matière, de son propre aveu) pour enquêter sur des
malversations financières, alors qu'un organisme étatique
existe et est dédié a cela, et qui connait la base du
dossier certainement mille fois mieux que ce qu'on en
dit?
Rondot?
Oui pourquoi on l'a laissé travailler tout seul? Ca fait
rire les journalistes dans mes contrées barbares et
reculées. Et puis, les photos ça se maquille.
Ouah!
Je me demande si vos collègues de la presse françaises
sont ils si bien informés, ou instruits ce qui n'est pas
la même chose, et puis quel dialogue soutenu par la
presse et le pouvoir : a chaque démenti, un
contre-démenti, etc ?
Dites moi Seiryu, c'est donc bien une affaire d'Etat,
Clearstream?
C'est une affaire d'Etat et d'Etats...
Mais qui est l'arbitre... Jusqu'où ça peut aller?
Jusque devant le juge!"
- Et pour ajouter une dose supplémentaire d'ennuis au
dossier des affaires sombres des grands amis de la France
on apprend aujourd'hui que "l'ex PDG de la banque
japonaise Tokyo Sowa Bank, récemment évoquée en marge de
l'affaire Clearstream, a été condamné jeudi à Tokyo à
verser à son ancienne société 18,9 milliards de yens (135
millions d'euros) correspondant à une fausse augmentation
de capital dans les années 1990. Souhaitant effectuer
une augmentation de capital pour éviter la banqueroute,
mais incapables de trouver des souscripteurs, les
dirigeants de la Tokyo Sowa Bank avaient fait acheter les
nouvelles actions par des filiales de la banque, au moyen
d'argent prêté par la banque elle-même. Ils avaient par
la suite maquillé les comptes pour camoufler cette
opération illégale, a reconnu jeudi le tribunal de
Tokyo".
Tout cela fait beaucoup de désordre, y compris a la
fondation du Praemium Imperiale du groupe de media
FujiSankei ou des cadres de la direction dont certains
conseillers comme M. Nao Nobuhara qui s'emmêlent les
pinceaux avec beaucoup d'intelligence pour nous y faire
perdre notre latin dans les dates, les noms des VIP, et
des princes Impériaux qui ont parrainé le grand prix
Impérial ("on voulait en faire le Prix Nobel japonais
vous comprenez", dit il les mains moites) devenu un
événement de la rubrique Justice des quotidiens. Un prix
qui a n'en pas douter sera fort suivi pour la cuvée 2006
prochaine, si prix il y a. Mais puisque l' on nous dit
que ça n'intéresse pas les gens en France.
Ah bon?
./.
A suivre...
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