JO d'Eté de 2020, Tokyo, Madrid, Istanbul ?
Cela dit, la question n'est pas seulement de se demander si l'enthousiasme très Zen des japonais pour tout événement dissuaderait tout organisateur de passer par la case Tokyo, mais bien de pouvoir garantir que d'ici 2020 le Japon ne connaîtra pas d'autres catastrophes dues aux accidents répétitifs de Fukushima et de l'Est du Japon devenu laboratoire de la gestion d'un accident nucléaire ou à tout autre catastrophe provoquée (conflits régionaux) ou naturelle (séisme, tsunami, explosion volcanique, pandémie). Cela peut arriver ailleurs, en Turquie aussi. L'Espagne est en Europe, quel avantage pour une importante couverture médiatique avec un plus grand nombre de pays participants. Mais bon, il y a les fameuses rotations.
De mémoire, en discutant avec quelques amis journalistes d'ici, je me suis souvent demandé pourquoi de nombreux journalistes, correspondants étrangers au Japon ou d'outre mer, francophones notamment mais également anglophones, de langue arabe, chinois ou hispanisants, ne se sont jamais rendus sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima Dai Ichi alors que l'occasion leur était donnée. Prudence, encouragement à ne pas le faire, ou désintérêt? La distance de Fukushima à Tokyo est de 238 km, comme un Paris-Caen en France.
Le vote du Comité international olympique (CIO) qui va décider entre Tokyo, Madrid et Istanbul doit avoir lieu en Argentine ce samedi 7 Septembre.