WHO-OMS report on Fukushima, "allegedly questionable"!
Picture by Antonio Pagnotta©2012
Part I
Regarding the "Preliminary dose estimation from
the nuclear accident after the 2011 Great East
Japan Earthquake and Tsunami" published by the
WHO (OMS) World Health Organization 2012.
Criticisms about the methodology adopted, and
about the conclusions. Here is a critical
analysis of this report prepared by a scientist
who works on Chernobyl and follows the Fukushima
case from France.
I could obtain a copy of this document. The
report focusses on 5 major themes of questions
which are puzzling the scientific community, I
publish them here, they provide a pretty fair
assessment of the questions asked today:
"... Above all, we have to denounce the link
between "dose assessment" and Earthquake and
Tsunami. If there were no nuclear power plant in
operation along the coast of Japan, no
radioactive contamination would have been
reported. The (WHO) title should have only
referred to the destruction of the Fukushima
Dai-ichi nuclear power plant! The report title
formulation is chosen to focus the main cause of
the radioactivity doses received by the
population on the tectonic plates and not on the
concentration of radioactive materials at
facilities subject to the failures of men and the
upheavals of the nature..."
"... it is now necessary to provide answers to 5
questions that this report raises:
-Why the WHO, which has no human means to do the
job, brought its label to the publication and by
taking full responsibility in the eyes of the
media and public opinion?
-Where and with what experience and history are
involved the main contributors to the present WHO
report?
-What position would it occupy in the
communication "allowed" regarding the
consequences of the accident?
-What is the scientific context of this
assessment? Is it appropriate?
-Can the report bring the Japanese authorities to
reconsider their handling of the crisis affecting
the radiological re-contaminated regions?
In addition:
FR: "... des informations rassemblées ci-dessus il
découle à l'évidence que ce rapport “OMS 2012”
sur Fukushima ne s'inscrit pas dans un conflit au
sein de la technocratie, l'OMS essayant de
recouvrer une petite part de l'autonomie dont
l'accord de 1959 et la Convention de 1986 l'ont
complètement privée. Il est donc un élément à
considérer comme important dans la stratégie de
communication visant à verrouiller les prévisions
sur les conséquences sanitaires de Fukushima et
l'interprétation de celles que les médecins et
épidémiologistes indépendants observerons au sein
des populations touchées par la radioactivité
répandue. Tout conduit à penser que la machine à
broyer le réel est déjà lancée à plein régime. Il
n'y a pas eu d'irradiations aigües à Fukushima.
L'accident n'aura donc produit aucune mort à
mettre au compte de la radioactivité. Dieu
merci ! pourront s'exclamer Jean-Pierre Chaussade
et Sunichi Yamashita..., s'ils ne l'ont pas déjà
fait. La radiophobie a déjà commencé à exercer
ses ravages, que les rapports officiels
déploreront et imputeront à l'alarmisme des
intervenants indépendants, ignorants,
incompétents et irresponsables..."
CQFD, we wish to hear the concerned authorities
about these questions.
Part II
Details on how the atomic club works, in French:
FR: "... La mécanique de la radioprotection
internationale
1. Le dispositif institutionnel
Une brève description de la structure du système
institutionnel international (onusien) de
radioprotection et de la manière dont ses membres
en disposent est ici indispensable. Annie Sugier,
une bureaucrate éminente de l'establishment
atomique français moult fois décorée et primée,
présente le diagramme de flux de la
radioprotection mondiale dans le Dossier 167 de
l'ASN10.
Au sommet, la Science qui produit des papiers
publiés par les revues à Comité de lecture. Rien
à dire, sinon que les budgets de recherche ne
vont pas toujours vers les séquelles les plus
préoccupantes de la pollution radioactive (comme
en Biélorussie par exemple, où tout ce domaine
est délaissé).
L'UNSCEAR, United Nations Scientific Committee on
the Effects of Atomic Radiation, vient
immédiatement après. Son rôle est d'examiner les
publications scientifiques sur le sujet et d'en
retenir ce que bon lui semble. L'organisme n'est
soumis à aucun contrôle scientifique. En d'autres
termes il juge souverainement.
En dessous se trouve la CIPR, Commission
Internationale de Protection radiologique, une
association caritative [sic] qui reçoit les
publications sélectionnées par l'UNSCEAR et en
tire des recommandations.
On peut se rendre compte de l'efficacité du
filtrage opéré par ces deux acteurs prééminents
du dispositif en regardant comment Tchernobyl est
pris en compte dans les dernières recommandations
générales, Publication CIPR 103 (2007). Le mot
Tchernobyl n'est cité que trois fois et
uniquement en relation avec la question du cancer
de la thyroïde... Un exploit indépassable s'il en
est. Puis viennent les instances de discussion :
AIEA, OMS, IRPA, OCDE, AEN etc. Elles retiennent
ce qui leur paraît pertinent des recommandations
de la CIPR pour l'exercice de leurs
responsabilités en matière de radioprotection.
En découlent les standards internationaux
élaborés par l'AIEA, l'OMS, la FAO, l'AEN etc, et
les standards régionaux, comme ceux d'EURATOM.
Enfin, en dernier lieu, nourries par ce
processus, les législations nationales.
C'est presque beau comme l'Antique. Cependant
l'ordonnance du dispositif est brouillée par les
acteurs qui en assurent le fonctionnement.
Impossible ici de fournir dans le temps et dans
l'espace le film des fluctuations de l'entrelacs
des appartenances des uns et des autres, aux
institutions qui le composent mais aussi aux
industries atomique et radiologique. On découvre
sans surprise que se vautrer dans les conflits
d'intérêt assure des carrières sûres vers les
sommets.
A titre d'exemple, la dernière recrue du Comité
principal de la CIPR, la radiobiologiste russe
Natalya Shandala est aussi Conseillère en
communication de ROSATOM et participe à ce titre
à des chats sur In- ternet, du genre : “Radiation :
Friend or Enemy ? ”11. La Scientologie recourt
aux mêmes procédés. Tout est brouillé sauf
l'esprit de corps, la pensée unifiée, le rejet de
toute contestation et de remise en cause, portés
par cette machinerie bureaucratique sans
faille..."
Fin de citations de Yves Lenoir, 29 mai 2012.
In Asiangazette, May 30th 2012.
Translation FR to EN, the French version is to be
the original reference.
Quod erat demonstrandum!