Fukushima, Japan, atomic reactor 4 is a nuclear time bomb !

Our RTL coverage of Fukushima atomic plant, today. 

For months I followed the situation in Fukushima and well often it is freaking mad to see what is happening. The news coverage was regular and we have done a lot on my part I have to say. Reporting, investigating, interviewing, trying to go beyond the secrets deployed by Japanese industry, government and those involved in the disaster. Today RTL opened a special chapter regarding the time bomb that Fukushima could be if a new natural disaster happens on the nuclear plant. 

"The typhoon season will start soon in Japan. And it could cause a second Fukushima, far more terrible than the first. We confirm that the nuclear plant destroyed by an earthquake and a tsunami in March 2011, has become a "nuclear time bomb". At the heart of the installations, sleep 260 tons of highly radioactive rods in an unstable and hazardous pool building. A new natural disaster would be absolutely catastrophic for Japan and the whole world environment." 

RTL France "Enquête", an investigation with Bernard Poirette of RTL Paris http://www.rtl.fr/biographie/bernard-poirette
with Th. Charles of the IRSN 
and myself broadcasting from Japan:

"La centrale de Fukushima, une bombe nucléaire toujours instable" Click the URL links in red to listen to our special coverage on the morning news Friday August 24th 2012. 
http://www.rtl.fr/actualites/environnement/article/la-centrale-de-fukushima-une-bombe-nucleaire-toujours-instable-7751851060


I would add that it is obvious that the Japanese atomic industry tries to hide the facts about Fukushima, and when we find about it, the Tepco and Co of the Japanese nuclear village say it is not totally new... Of course! This is why we have serious concerns about safety of the Japanese archipelago. Today Japanese are 60% against the nuclear energy, polls say, and the current prime minister Noda, as his predecessor Naoto Kan, announced desiring a progressive exit of the nuclear energy. Japanese, as I can see, have therefore voiced their concerns not only about this form of energy, but also politically have stated their opposition. It is to be seen if it will follow with effects, I see that the Yamaguchi prefecture governor has said he does not want to see nuclear energy restart. I read that we do not have energy black-out, and therefore the Oi plants seem unnecessary contrary to what it was said then to justify Oi plant in Fukui prefecture restart its reactors.

One politician Ozawa Ichiro (ex king maker of the LDP and the DPJ) stated he wants Japan out of nuclear. It remains to be seen how Japan will maintain its energy independence. Shifting from nuclear to oil and gas in a context where it is controlled geographically by oil producing countries is not easy policy. Other forms of technologies are to be studied, Japan could be a number One in new energy forms in this century. It has the technological and engineering capacity to create a new energy paradigm. It won't be easy.

Here is a GREAT BOOK "Dentsu to genpatsu hodo" written by Mr. Ryu Homma, 48 years-old, ex Hakuhodo Sales Division which reveals how Dentsu and other PR agencies control the Japanese (and foreign) media coverage of the Fukushima accident and the nuclear energy, focus especially on the role of "Dentsu" who keeps the journalists, scientists and opinion leaders who are critical of nuclear energy, away from Japanese media. Homma san wishes to be heard by world media as he wrote on Twitter: Ryu.Homma @desler

http://lnk.nu/amazon.co.jp/24vp/

(Illus: beyondnuclear.org, emsnews.files.wordpress.com)


Asian Gazette Blog of Joel Legendre-Koizumi is licensed under a Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 Unported License.

Avis de tempête nationaliste en mer de Chine !

Dimanche 19 août, des nationalistes japonais ont brièvement débarqué sur une des îles de l'archipel inhabité des Senkaku - Daioyu, provoquant la colère de Pékin qui a protesté et répété que le Japon devait cesser toute action portant atteinte à sa souveraineté territoriale. Le Japon et la Chine doivent bientôt célébrer le 40e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques. Elle seront ternies en cette année 2012.

"Officiellement, il n' y a pas de querelle territoriale, nous ne la reconnaissons pas, Takeshima est un territoire japonais" hurle Tokyo! Même refrain pour les îles Senkaku de mer de Chine, elle appartiennent au Japon. Tokyo monte au créneau! Pékin, Taiwan et Séoul ne l'entendent pas de cette oreille et multiplient les visites interdites et leurs gouvernements s'insurgent contre le Japon qu'ils accusent d'être manipulé par des minorités nationalistes nippones. Pourquoi un tel vent de colère déferle-t-il sur une région que l'on dit être en plein développement?

Cible? Le Japon est affaibli par son instabilité politique et l'opposition de sa population aux coûteuses réformes de ses finances publiques. Tokyo est  empêtré dans ses contradictions de l'après Fukushima et le désaveu de sa population hostile au nucléaire. Tokyo renâcle dans ses relations stratégiques avec les USA, le dossier des Osprey par exemple. Le Japon souffre d'un mal : il est indécis et démotivé. Dans ce contexte, les japonais sont une cible facile des critiques des nationalistes de l'archipel mais aussi pour les chinois et les coréens sur les territoires insulaires disputés. Les liens entre Chine Corée Japon ne sont que des ponts de papier. Au coeur des conflits, n'est ce pas l'absence d'identité et de valeur communes en Asie de l'Est?

Les mini batailles navales livrées pour quelques îles perdues, riches en ressources halieutiques et en hydrocarbures des mers de Chine, attirent chaque année les coups de projecteurs des médias asiatiques et occidentaux, rapportant les faits dans leur parfaite exactitude. Pourtant quelle n'a pas été ma surprise l'autre jour en écoutant un "expert", présenté comme tel, disant une grosse bêtise sur une chaîne TV d'information "Voix et Yeux de la France." Un rédacteur du "Monde Chinois" estimait que "le Japon ne s'est pas excusé pour les horreurs de la colonisation et de la seconde guerre mondiale". Ce monsieur en réalité rabâche la propagande chinoise et ce que des prêts-à-penser déversent sans trop savoir de quoi est fait l'archipel nippon, archipel lui-même assez peu doué en "global communication", en communication avec le monde extérieur. 

En réalité, le Japon passe son temps à s'excuser! Je l'ai lu vu et entendu 30, 40, 50 fois depuis 20 ans. Tous les médias d'outre-mer et même du Japon ne cessent de l'imprimer en se moquant du Japon qui se courbe plus encore chaque année le 15 août, sous les critiques des anciennes colonies asiatiques. J'imagine avec surprise la réaction des français si tous les anciens pays colonisés par la France, obligeaient Paris à courber la tête chaque année pour les milliers de morts, spoliés et tourmentés d'Indochine, d'Afrique du Proche-Orient et continuaient d'exiger des compensations financières pour des crimes datant de la colonisation.

Le Japon s'est prononcé si souvent avec tant d'excuses au point que cela devenait répétitif de la part de Tokyo, l'Empereur Akihito en tête l'a fait chaque année, et il l'a encore fait le 15 Août dernier au Budokan de Kudanshita. Je ne vais pas entrer dans les complexités linguistiques sur "Shazai, Oyabi". Et j'ai travaillé des années durant sur la période de colonisation et de guerre du Pacifique avec des collègues écrivains américains, "I did my homework" comme l'on dit en anglais. J'ai pris la mesure des horreurs commises dans les guerres coloniales au nom de la pacification. Peace-keeping dit-on aujourd'hui?

Sur ces îles perdues des Senkaku en mer de Chine et en mer du Japon (Mer de l'Est en Corée), la réalité est simple, le règlement de ces litiges territoriaux demeure difficile car aucune des parties n'admet avoir de querelle territoriale. Le Japon considère que les Senkaku - Diaoyu (en chinois) et Takeshima - Dokdo (en coréen) sont japonais, la Corée du sud considère que Takeshima Dokdo est terre coréenne et la Chine considère que les Senkaku-Diaoyu lui appartiennent!

Pour l'essentiel, les querelles nationalistes asiatiques éclatent avec récurrence chaque été en hommage aux victimes de la guerre, et aux dates anniversaires de la fin de la seconde guerre mondiale. Je l'ai vu en Chine, en Corée du sud et au Japon depuis 20 ans. 15 août, reddition du Japon. Chacun y va de son attaque 67 ans après, car le traumatisme des horreurs japonaises ne s'est pas effacé, et même si les générations se succèdent, les rappeler permet un devoir de mémoire, est l'occasion pour de nouvelles revendications, corrections historiques, financières, territoriales, même si tout a été scellé, avec beaucoup d'imperfection, par le Traité de San Francisco ou "Traité de paix avec le Japon" le 8 septembre 1951. 

Depuis, les nations d'Asie de l'Est et du Sud Est se battent pour sortir du sous-développement colonial de l'immédiate après guerre, après leurs sanglantes guerres civiles et haines internes, pour ouvrir leurs portes au commerce mondial et recueillir les fruits de leurs investissements. Corée du sud, Chine, Viêt-nam et pays d'Asie du Sud-Est ont des "desseins d'idées". Ces pays ont réussi et cultivent maintenant des ambitions nées des imperfections de l'histoire et de la géographie, des cartes souvent dessinées par d'autres puissances. Mais Pékin veut être la puissance régionale, elle seule et sans alliance extérieure, comme le Japon, la Corée du Sud ou Taiwan avec les USA, aussi les cartes tracées depuis la Chine font aujourd'hui peu de choses des frontières asiatiques ou d'îles abandonnées lorsqu'elles chevauchent les intérêts stratégiques de l'Empire du Milieu, définis comme le disent les experts par: "the entire continental shelf plus the EEZ" around these islands.

La suite demain: "Au-delà du nationalisme asiatique"

Asian Gazette Blog of Joel Legendre-Koizumi is licensed under a Creative Commons Attribution-ShareAlike 3.0 Unported License.

China Korea Japan "diplomatic war"

Japan hopes to continue talks about a FTA agreement in Asia, in spite of the territorial issue with China and the Senkaku and the Liancourt Rocks called Takeshima in Japan and Dokdo in Korea, Masaru Sato said today at a Gaimusho briefing held at Foreign Press Center Japan. 

Two major items here: Japan-South Korea swap arrangement and the talks on Japan, China, South Korea FTA (Free Trade Agreement). On the ICJ, Sato announced that Japan proposed Seoul to institute proceedings before the International Court of Justice. 

ROK president Lee on Takeshima Dokdo

On Takeshima Dokdo, we seem to be on conciliation mode. Everyone calls on ways based on international law. Looks like Japan has a case here that ROK does not want to see studied by the ICJ. But the bad news came later for Tokyo as officials of Cheong Wa Dae said, according to press reports at the Blue House, that Lee Myung-bak is likely to return the Japanese prime minister’s written protest against his recent visit to Dokdo that escalated tension between the two countries. ROK is "leaning toward refusing to accept last week’s letter from Yoshihiko Noda" after discussing with experts in international law and foreign relations on the territorial dispute. 

Japan ministry of Foreign Affairs Sato Masaru at FPCJ

“We wouldn’t need to leave a bad diplomatic precedent (by taking the letter) and it carried unjust content that we cannot accept. Also there was a breach of courtesy,” Korean official said quoted by the Korea Herald, referring to the Japanese government’s release of the message to local media in advance of delivery. Courtesy and diplomacy. The Korea Herald writes that "Lee’s visit (to Takeshima Dokdo) has thrown bilateral relations to their lowest ebb in decades and triggered criticism over his apparent populist aim"...

I noticed major US and UK media colleagues attended this briefing event held at FPCJ, in the middle of the crisis.

I'll write more about this diplomatic and nationalistic crisis on my blog tomorrow... We are not yet at the end of this crisis affecting the 3 major North East Asia powers. How ironical on the 40th anniversary of Japan China diplomatic relations!

(Sources: Gaimusho, Foreign Press center Japan, Korea Herald, news agencies)

Mika Yamamoto, killed in Syria while covering the civil war

Mika Yamamoto, a courageous journalist, a free lancer, a Japanese woman of talent and a humanist, she was killed on Monday in Syria covering the civil war. Some of her first reports were in the Unzen Dake, Kyushu, a dramatic volcano eruption where many cameramen and scientists lost their life in June 1991 while covering the catastrophe. She later covered Iraq war, and others, in ex Yugoslavia. When and where she could Mika Yamamoto always testified for the victims, for the people. More and more free lancers die in action nowadays, hired by radio television and press, often without security guaranteed, to cover wars and disasters affecting people's life. Mika Yamamoto felt natural to cover wars after her work on natural disasters and catastrophes. She honorably devoted her life and we feel close to her parents to whom we present our condolences for the painful loss of their daughter.

(Illustration: womennewsnetwork.net)