Wednesday, June 14, 2006

Rafale et Typhoon : Comment cibler les marches asiatiques


(Rafale)

Rafale et Typhoon, le Sukhoi discounté pose problème :

Rafale et Typhoon, les deux avions de combat fournis par
l'industrie européenne, constituent, à en croire les
experts, les meilleurs compromis possibles en matière de
performances, de technologies et de capacités
d'évolution.

Contrairement à leurs compétiteurs américains, les F-22
et F-35, le choix de la furtivité, plus adapté à l'époque
de la guerre froide qu'à la situation présente ou
imaginable à moyen terme, n'a pas pesé plus que
nécessaire sur la conception des deux avions européens.
Lesquels seraient ainsi parfaitement adaptés aux besoins
actuels et prévisibles.


(Rafale)

Néanmoins, les perspectives des ventes export du Rafale
et du Typhoon s'avèrent aujourd'hui minimalistes.
L'Europe, en matière d'avions de combat, entrevoit
aujourd'hui un paysage paradoxal. Son marché domestique
constitue actuellement le seul au monde à même d'offrir,
dès le lancement d'un programme, des effets de série
comparables à ceux dont bénéficient les produits
d'outre-Atlantique.

Ainsi, ce ne sont pas moins de 992 Tornado qui sont
sortis des chaînes italiennes, allemandes et
britanniques. Et les partenaires du Typhoon ont prévu
d'en acquérir, à eux quatre, pas moins de 620 (dont 392
déjà commandés). Des quantités plus qu'honorables.


(Typhoon)

Même au regard du marché américain : l'USAF peine en
effet à trouver le budget nécessaire à la commande de 183
F-22 Raptor ! Et pourtant, loin de consolider ce marché
domestique, l'Europe continue à se tourner vers les
produits américains. C'est ainsi que des pays ne
participant pas aux « grands » programmes d'avions de
combat européens ont encore récemment acquis des F-16
tandis que même les nations phares, telles la
Grande-Bretagne et l'Italie, ont intégré le programme
F-35, acceptant de la sorte de basculer au profit de
l'industrie américaine des budgets de R&D qui auraient
probablement pu mieux servir, s'ils avaient été employés
sur d'autres programmes, les intérêts européens.

Mais là n'est pas l'unique paradoxe de cette Europe qui
s'offre le luxe de développer en son sein plusieurs
programmes concurrents dont des systèmes d'armes parmi
les plus évolués au monde... (Sources: Défense)


(Rafale B)

Cela dit les marchés potentiels ont évolué, et il n'est
pas sans risques de proposer du matériel militaire
sophistiqué a des pays aux gouvernements déconsidérés
prêts a disparaître au profit du nouveau panarabisme, ce
qui signifie que subsistent 2 marchés désormais :
asiatiques et européens, sans oublier l'Amérique du Nord
(bien qu'assez limité). Mais des problèmes de paiements
existent dans bien des pays, et de sécurité des équipes
de maintenance (2/3 a 3/4 d'un contrat)

Le volet financier n'est pas le critère essentiel des
marchés ciblés, qui disposent de très forts potentiels
technologiques, matériels et humains s'entend. Sur ces
marchés ciblés actuels ne faudra t il pas alors se
défendre devant de nouvelles menaces par le jeu
d'alliances sur les hommes, sur les régimes et le
matériel ?

C'est ainsi qu' intervient le facteur "interoperabilité".
Tout cela ne dénote t il pas que de nouveaux
impérialismes sont décelables dans un futur proche?

A lire (en anglais)

Citations : (Cliquer le titre pour accéder a l'article de
Patrick Cronin du IHT (15 Juin2006)

The return of Japan

"Prime Minister Junichiro Koizumi is preparing to leave
office with a bang. Capping five and a half years of
assertive Japanese leadership - hitherto an oxymoron -
Koizumi's cabinet is proposing legislation that would
create a real defense ministry, and thereby bid farewell
to the existing Japan Defense Agency. After renouncing
the right to wage war as a means of settling disputes
following its defeat in World War II, Japan has been
seeking to gradually become a normal power again. The
rise of China and America's post-9/11 focus on terrorism
and the greater Middle East has provided further impetus
for Japan to put this element of its history behind it."

Ce que j'ai fait observer il y a déjà quelques temps
(années) dans mes reportages dans la presse écrite, sur
les Radios et TV françaises.

./.

Monday, June 12, 2006

Ceinture de Feu : Le réveil des volcans



Les tremblements de terre et éruptions volcaniques sont
fréquents en Asie, en particulier en Indonésie et au
Japon, immenses archipels formés de milliers d'îles et
d'îlots, situés sur la "ceinture de feu" du Pacifique.



Le 26 décembre 2004, un tremblement de terre d'une
extrême violence survenu au large d'Aceh avait provoqué
un tsunami, qui avait ravagé les côtes de l'océan Indien,
tuant plus de 220.000 personnes.



Le volcan japonais Sakurajima, qui avait craché des
nuages de cendres la semaine dernière, présente des
signes de nouvelle éruption. L'Agence a publié un
bulletin spécial faisant état de la forte probabilité
d'une nouvelle éruption volcanique sur l'île de
Sakurajima, dans la préfecture de Kagoshima (sud de
l'Archipel nippon).



Le mont Sakurajima (1.117 m) est considéré comme l'un des
volcans les plus actifs du Japon. Il a une activité
permanente sur le flanc sud depuis un demi-siècle, mais
l'éruption de mercredi dernier était la première sur son
côté oriental depuis soixante ans. Les milliers de
petites éruptions annuelles du Sakurajima en font une des
attractions touristiques favorites de la région.



Les autorités de la grande ville de Kagoshima, située à
quelques kilomètres, organisent régulièrement des
exercices d'évacuation. Depuis 1955, le volcan est entré
en éruption de 100 à 200 fois par an, occasionnant des
nuages de cendres sur l'agglomération de Kagoshima.



D'autres cratères sont récemment entrés en activité au
Japon, parmi lesquels le volcan Oyama, situé sur l'île de
Miyakejima (dans l'archipel d'Izu) à 180 km à l'est de
Tokyo et le Meakandake qui se trouve sur l'île
septentrionale de Hokkaido. L'Archipel japonais se situe
sur un arc volcanique, baptisé "le cercle de feu". En
2000, une forte éruption du Mont Oyama avait provoqué
l'évacuation de tous les habitants de l'île de
Miyakejima.