Japan expected political explosion after Earthquake, Tsunami and Fukushima
Tens of thousands of citizens occupy
Japanese government district
Japanese government district
Tokyo June 29th 2012.
On Friday June 29th 2012 a White Paper on Science and Technology was presented to the foreign media in Japan. A monument of "Tatemae" with worrying words like "Toward a Robust and resilient Society". But if we look deeper, it is an attempt to hide the lack of preparation of the Japanese big players and rulers in case of natural disasters in a country prone to such unfortunate events. (earthquake, tsunami, industrial accident, atomic explosion, poisoning, radiation, etc.)
On this last point the summary of the Sciences and Technology's photo (PHOTO) I added here elaborates the future agenda of concerns that Japan should not rule out, such as avoiding to see Japan contrive to hang itself for lack of careful preparation. One of the most fundamental right the people here are expecting.
Apparently, the Japanese government, the administration and the related industrial interests were not yet aware of catastrophic impacts raised by the earthquake, the tsunami and by the Fukushima NPP accident before they opted for atomic energy more than half a century ago. Quotes:
1) Effect of radiation on human health
2) Promotion of decontamination
3) Securing food safety.
Nuclear safety regulation, SPEEDI etc.
End of quotes.
White Paper
We understand that this is a review of what did not work well before and since 3/11. We can desperately regret that 20.000 people died of the 3/11 earthquake and the tsunami and half a million people lived in precarious conditions and that millions are worried about the impact of atomic radiation in their daily life, because Japan had not deeply thought about the nature of its territory and land ! We are stunned that Japan did not think about these risks before to build cities or atomic energy plant on the shores of its archipelago.
Studying the papers of the SC & Tech White Paper is nothing else than demonstrating the lack of serious consideration to daily life by those who have in their mandate and duties to assure the safety of life in Japan, today.
And I assume that the a multitude of spin-doctors are going to say that foreign media are again sending false rumors such as what we did in March 2011, when we said, wrote, voiced that there was a meltdown in Fukushima NPP...!
Maybe rulers' greed is one explanation. There are others.
Tokyo Nagatacho June 29th 2012
Les étranges "Interférences entre l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique (AIEA) et l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) par Michel Fernex, Professeur émérite de médecine tropicale. Faculté de médecine, Université de Bâle.
Les promoteurs des centrales atomiques, et l'AIEA en particulier, ont de tout temps investi dans une propagande bien orchestrée, pour que cessent les craintes "injustifiées" des populations face au nucléaire commercial. Ces craintes risquaient de gêner le développement rapide des centrales atomiques. Pour l'AIEA, il était essentiel de trouver le moyen de mettre fin aux publications de travaux, susceptibles d'inquiéter les populations et les responsables politiques ainsi que le présente ce rapport:
" En 1957, une publication de l'OMS sur les "EFFETS GÉNÉTIQUES DES RADIATIONS CHEZ L'HOMME" souligne les dommages provoqué par les mutations ponctuelles, et leurs rapports avec les doses de rayonnement.Le travail signé par le professeur américain H.J. Muller, un biologiste célèbre, lauréat du Prix Nobel, de même que les travaux sur les mutations chez l'homme, risquaient de mettre en danger l'industrie atomique du fait de ses atteintes à la santé. Muller avait en particulier relevé que des doses de rayonnement très faibles pouvaient produire des altérations du génôme, sans que l'on puisse déceler de rapport linéaire entre les doses les plus faibles et ces altérations.
L'année suivante, en 1958, l'AIEA et l'OMS, deux organisations des Nations Unies, concluent un Accord, qui contraint l'OMS à ne plus entreprendre de recherches, ni publier de documents pouvant gêner la promotion des centrales atomiques, et de conserver un caractère confidentiel à certaines informations sensibles.
L'article 1 de cet Accord stipule en effet que : "Chaque fois qu'une des parties se propose d'entreprendre un programme ou une activité dans un domaine qui présente ou peut présenter un intérêt majeur pour l'autre partie, la première consulte la seconde en vue de régler la question d'un commun accord."
L'Article III précise en outre que :
1) L'Agence Internationale pour l'Énergie Atomique et l'Organisation Mondiale de la Santé reconnaissent qu'elles peuvent être appelées à prendre certaines mesures restrictives pour sauvegarder le caractère confidentiel de renseignements qui leur auront été fournis...
2) Sous réserve des arrangements qui pourraient être nécessaires pour sauvegarder le caractère confidentiel de certains documents, le Secrétariat de l'AIEA et le Secrétariat de l'OMS se tiennent mutuellement au courant de tous les projets et tous les programmes de travail pouvant intéresser les deux parties.
Cet Accord retire en conséquence à l'OMS la possibilité d'analyser, de manière indépendante, l'impact des installation atomiques sur la santé. La confidentialité instaurée par cet Accord est par ailleurs contraire à la Constitution de l'OMS (voir pp.1 à 18 de la référence 1). En effet, parmi les 22 fonctions qui doivent permettre à l'OMS d'atteindre ses objectifs pour la santé dans le monde, figurent les points suivants:
- fournir toutes informations, donner tous conseils et toute assistance dans le domaine de la santé
- aider à former, parmi les peuples, une opinion publique éclairée en ce qui concerne la santé
Malgré les contradictions entre la Constitution de l'OMS et les paragraphes de l'Accord cités ci-dessus, l'Accord entre l'AIEA et l'OMS a été approuvé par la 12e Assemblée Mondiale de la Santé, le 28 mai 1959.
Pour mieux comprendre la portée de cette restriction de l'information des populations, il faut lire le numéro 151 de la Série de Rapports Techniques de l'OMS. La conclusion du chapitre: "Politique à suivre en cas d'accident et de dangers imprévus", à la page 50 de ce document s'exprime en ces termes sybillins: "Cependant, du point de vue de la santé mentale, la solution la plus satisfaisante pour l'avenir des utilisations pacifiques de l'énergie atomique serait de voir monter une nouvelle génération qui aurait appris à s'accommoder de l'ignorance et de l'incertitude et qui, pour citer Joseph Addison, le poète anglais du XVIII siècle, saurait chevaucher l'ouragan et diriger la tempête".
Cette conclusion traduit un mépris des populations, tout à fait contraire à l'esprit et à la lettre de la Constitution de l'OMS. En novembre 1995, lors du congrès organisé par l'OMS sur Tchernobyl à Genève, M. Claude Haegi, représentant le gouvernement de Genève, a lu ce texte en assemblée plénière. Une autre phrase a été citée par M. Haegi est celle exprimée par M. Blix, Directeur Général de l'AIEA, 4 mois après la catastrophe de Tchernobyl, et publiée le 28 août 1986, dans le journal le Monde. M. Blix y affirme que, vu l'importance de l'énergie atomique, le monde pourrait supporter un accident comparable à celui de Tchernobyl par an. M. Haegi de conclure : "Un Tchernobyl suffit. Il faut tendre vers une sécurité quasi totale." Cette contribution, comme tant d'autres n'a pas été mentionnée dans le document fourni après ce congrès." End of quotes.
Notes: http://www.akademia.ch/~sebes/textes/1998/98Fernex1.html#Tast.
NB: I have the original 1957 1958 WHO OMS documents in my files.