Friday, August 20, 2010

French Doctors in North Korea to check Kim Jong-il's health, again!


Selon le chef des services secrets de Corée du Sud, la mauvaise santé de Kim Jong-il a pour conséquence d'accélérer les préparatifs d'un transfert du pouvoir en Corée du Nord (RPDC). En juin, il déclarait que le fils de Kim Jong-il, "Kim Jong-un", jouait "un plus grand rôle dans l'élaboration des politiques et qu'on le voyait souvent accompagné par son père lors de tournées d'inspection."

Les informations et analyses entendues depuis révèlent que l'héritier désigné Kim Jong-un sera "élu, acclamé ou désigné" lors de la réunion des principaux délégués du parti communiste en Septembre, lors de la troisième convention du parti nord coréen des travailleurs depuis la fondation de l'état communiste en 1948.

Même convention qui a vu Kim Jong-Il nommé successeur de son père, le président fondateur de la RPDC, Kim Il-Sung, en 1994 donnant au régime tous les atours d'une succession dynastique.

Annoncée vendredi par une radio sud coréenne, cette information sur une longue visite de médecins français en Corée du nord en Août 2010 est importante car elle permet d'ores et déjà de connaître le bilan médical de Kim Jong-il et s'il lui faudra alors remettre le pouvoir à son fils Jong-un ou à d'autres. Tous les regards se tournent naturellement vers cette équipe de médecins français.

Dans tous les cas, un véritable casse tête chinois...


Dès que j'ai eu l'information, je me suis demandé tout de suite si c'était une nouvelle rumeur ou un piège, bien que l'information, annoncée le 20 Août vers 09h00 du matin par une radio sud coréenne, ait été reprise beaucoup plus tard par Yonhap en... français. Et diffusée plus tard par les agences de presse, les agences ne citant pas nécessairement leurs sources, peut être pour bénéficier d'infos fraîches la prochaine fois à condition de lire le Coréen.

J'ai appelé mes collègues de Paris pour transmettre l'information. A partir de la référence diffusée par cet organisme "intéressant" installé à Séoul "nkradio.org, car on se demandait si par hasard cela signifiait une aggravation de la santé de Kim Jong-Il ou un suivi médical "de routine" après l'attaque cérébrale de Kim Jong-il en 2008.

Puis en parlant avec mes sources, des "Korea Watchers", des universitaires et des collègues, il était clair que se basant sur les informations obtenues alors ce vendredi matin depuis Séoul et Tokyo, cette visite des médecins français annoncée comme terminée, suivait celles intervenues depuis l'Eté 2008, notamment en Eté 2009 dont on a peu ou pas parlé dans les médias.



On se souvient de la visite de 2008 d'une équipe médicale dirigée par François-Xavier Roux --il serait un ami du ministre français des affaires étrangères Bernard Kouchner-- le Dr. Roux étant le chef du service de neurochirurgie de l'hôpital Sainte-Anne à Paris. Cette visite avait été protégée tel un super secret d'Etat. Motifs? Ils sont nombreux, même les chinois ne sont pas informés de tout ce qui se passe sur la santé de KJI en Corée du nord, me révèle une de mes sources de Tokyo. Pyongyang pourrait, selon cette source, craindre que la Chine communique l'information aux Américains. Personne ne veut parler trop ouvertement de cette visite de médecins français dans la villa nord coréenne de Kim Jong-il, en pleine canicule d'Août 2010.

La course à la vérification de l'information commençait alors pour obtenir un début de commencement de texte de preuve de ce séjour des "French Doctors" à Pyongyang.


Report from Seoul Aug 20 2010 (Yonhap)


2 heures plus tard, vers 18:00 vendredi, l'agence Yonhap a sorti l'info, bizarrement, en français, sans le sortir en anglais. URL http://bit.ly/bwoC9G Les médias souvent pratiquent une extrême prudence, en marchant comme des guerriers Sioux. Citations de la dépêche de Yonhap:

«Kim Jong-il a fait venir deux médecins français à Hamheung* pour un examen médical. Deux médecins français ont passé deux semaines en Corée du Nord entre les 2 et 14 août à la résidence de Seoho, dans une ville portuaire de Hamheung, situé au nord-est de la péninsule coréenne, pour examiner la santé du leader nord-coréen, Kim Jong-il, a rapporté aujourd’hui la radio sud-coréenne spécialisée sur la Corée du Nord NK Radio.


Selon le rapport de cette radio, citant des sources nord-coréennes : «Les deux médecins français ont visité la résidence présidentielle de Seoho pour examiner l’état de santé de Kim Jong-il de manière approfondie. Ces deux médecins avaient été chargés de soigner Kim Jong-il lorsqu’il a eu son attaque cérébrale en août 2008. Ils étaient accompagnés de médecins du Commandement de la garde du leader pour les examens d’IRM, des vaines cérébrales et du système nerveux central.»


La radio a expliqué : «Cet examen est intervenu deux ans après l’attaque cérébrale de Kim Jong-il et l’équipe de médecins nord-coréens en avait demandé un en raison de l’état de santé du leader et du climat très chaud et humide.» Selon la source, «Kim Jong-il passe normalement ses vacances d’été à Samjiyeon, à l’extrémité nord de la péninsule coréenne, près du mont Paekdu, mais cette année, à cause de son examen médical, il a préféré la résidence de Seoho, à la ville de Hamheung.»


La résidence de Seoho se trouve au bord d’une plage longue de 6 km, où l’ancien président défunt du conglomérat sud-coréen Hyundai Chung Ju-yung a rencontré le leader nord-coréen Kim Jong-il en octobre 1999. Les médias nord-coréens ont fait état de visites d’inspection de Kim Jong-il dans la province du Hamkyong du Sud, où se trouve la ville de Hamheung entre les 2 et 5 août derniers, et ont rapporté qu’il a assisté à une représentation de la pièce de théâtre «Sanwoolim» à Hamheung le 18 août. Fin de citations.



Tout cela intervient dans un climat de suspicions accrues entre la Corée du Nord et les Etats Unis, les médias en particulier les anglo-saxons y sont allés de "la hache" pour tenter de démentir, réduire ou carrément de faire disparaître l'information. Une bataille de propagande et de coups-bas, je peux en témoigner. Plus tard, vraiment plus tard, l'Afp a enfin sorti une dépêche, sous peine d'être accusée de légèreté dans le traitement de l'information. Mais quel manque d'impact face aux agences AP, Reuters, et Bloomberg! Bilan: le résultat est piteux dans la presse française de samedi matin, mais l'information n'a pas été démentie!


A suivre maintenant la convention et les réunions du parti des Travailleurs en Septembre avec la possible succession du nouveau "leader", l'un des fils de KJI, Kim Jong-un. Pas évident. A lire cet article du Chosun Ilbo, un média conservateur sud-coréen. Citations: "The Trouble with Kim Jong-il's Succession"... "Few party leaders know what Kim Jong-un looks like and what he has done. The party's propaganda department should make the same efforts it did to establish Kim Jong-il as his own father's heir, but that does not seem to be happening. " http://bit.ly/bZNR8c


On the beach, there, is located Kim Jong-il’s Seoho villa in Hamheung


Je recommande enfin ce livre sur la Corée du nord, (876 pages!) par mon collègue américain Bradley K. Martin. Très bien informé grâce à une vie d'enquête pour ce journaliste-correspondant, et du bon emploi de ses sources notamment au Japon, en Corée du nord et du sud. "Under the loving care of the fatherly Leader. North Korea and the Kim dynasty" publié par Thomas Dunne Books de St Martin's Press New York. ISBN 0-312-32221-6. Sur Amazon http://amzn.to/cxTaPa


Et pour ceux qui en veulent encore, la Corée du Nord est sur Facebook (sauf en Corée du sud, et irrégulièrement au Japon, car les autorités râlent)


Diffuse des VDO sur Youtube http://www.youtube.com/user/uriminzokkiri

Des productions ou des news en studio. A noter ici le Laptop sur le bureau du Présentateur http://bit.ly/aIQItI


Il y aurait du rajeunissement dans l'air.



Sources: Reporter's notes, Yonhap.fr, Daily NK.


Thursday, August 19, 2010

Future design of the Mekong region




Mekong River is home to more giant fishes* than any other river on Earth! The Greater Mekong covers China, Laos, Myanmar, Thailand, Cambodia and Vietnam with a flamboyant and magnificent bio diversity.


Established in a natural coherent region, this vast landscape runs from the Tibetan Plateau in China to the Mekong Delta in Vietnam. The region's partners leaders meet today in Hanoi to shape the future of this giant which drains an area of 795,000 km2. The Mekong is 4,300 km long. If her angers are feared, her waters are treasures for bordering countries, and sources of confrontations. Time has come to fix the Great "River Khong".

The Mekong region's bio-diversity is ranked as a top-five most threatened hotspot by Conservation International. The WWF cites accelerating economic development, population growth and increased consumption patterns as primary causes, including agricultural deforestation, logging and illegal timber trade, wildlife trade, overfishing, dam and road construction, and mining. The WWF also states that the region is particularly vulnerable to global climate change.


Greater Mekong region


"Despite its vast size and immense biological diversity, the Greater Mekong is a confusing political and economic region that is fraught with conservation challenges to preserve the estimated five per cent of landscapes left intact."

The habitat loss, considerable unsuitable infrastructure developments, and unsustainable and illegal natural resource use are described by WWF as the underlying threats. All of which are compounded by the ever ominous climate change, which is reportedly causing more extreme climate events and altering the natural cycles of the region, including the timings of migrations and flowering events.


Mekong River seen from Thailand. Myanmar on the left and Laos on the right


While the media talk about an apparent competition between China and the United States in Southeast Asia, the region has been more apparent recently and major powers test each other from territorial conflicts in the South China Sea and Greater Mekong areas, to lending a hand to ASEAN members to develop nuclear plans. No idea or concept of integration as in Europe in this part of the world. Just the word confrontation and ill development by a forced consummation by inhabitants seem to be the rule of the game.

More serious for South East Asia in the next decade is how to improve the Mekong river area infrastructure, and business environment, better organize transnational transactions, and protect their social environment?

This is one of the issue that representatives from Cambodia, China, Laos, Myanmar, Thailand and Vietnam, as well as ADB officials discuss since yesterday in Hanoi, Vietnam, they'll have to agree on plans to improve transport and commercial activities in the "Greater Mekong area" in the post world financial crisis following the American sub-prime and Lehman bank collapse crisis era.




China's upstream dams are becoming a political issue when a severe drought happens. Several non governmental organizations blame China for exacerbating the drought by controlling the river's flow. China refuted the accusations, providing data on its dams' intake and outflow during the period, but it has yet to devise a transparent system by which South-East Asia is kept appraised of its upriver activities.

China has already built four hydropower dams on the upper Mekong River in Yunnan province and plans another four, despite the unknown impact on downstream nations Cambodia, Laos, Myanmar, Thailand and Vietnam. With China's cascade of dams built, they could halt up to 70 per cent of the silt that is normally carried by the river to the lower Mekong countries, depriving them of nutrients according to http://www.earthtimes.org quoting "US-based Stimson Centre".

When talking about the drought ravaging the Lancang (the name for the upper stretch of Mekong River in China)-Mekong basin, Song said China is a victim, too. "Now there are more than 23 million people short of drinking water in the five provinces of southwest China," he said, adding that China has been exchanging information with the lower Mekong countries in an effort to fight the drought jointly.

"For example, as an emergency measure, China has been, since March 22, providing the MRC the data from the hydrological stations at Yunjinghong and Man'an on a weekly basis, including water level, volume, and precipitation. All these information played a great role in the drought-relief work of the countries." He also mentioned that China as a Dialogue Partner has taken part in 14 dialogues with the MRC since 1996, and its sharing of data with MRC on rainfall and water level of Yunjinghong and Man' an stations during every year's flood season can be tracked back to 2003. In China Daily http://bit.ly/aNpngF


No other report has yet been establishing the truth about this grave ecological concern. But it is said that dams built on the Lower Mekong would have an even greater impact on food security. The Mekong, which flows from the Tibetan plateau to southern Vietnam, rivals the Amazon in terms of the quantity of fish and aquaculture, and feeds and employs up to 60 million people in the region. Dams in southern Laos and Cambodia would also have an immediate impact on the migratory patterns of fisheries. Other issues have to be addressed such as the long-delayed establishment of a special economic zone on Chiang Rai's border with Burma.


I often cross this border bridge on the Thailand-Burmese border at MAE SAI, in front Burma, behind me, Thailand.


Government officials and tourism and industry representatives gathered in Chiang Rai's Mae Sai district last week and asked that the project be dusted off. They were discussing a 2010-2012 development plan for the northern border provinces. The group urged the government to create the SEZ, which is expected to spur commerce and trade in nearby Phrae, Nan and Phayao. Viroon Kumpiro, president of the Chiang Rai Chamber of Commerce (CCC), said the government should focus on building up the social and economic sectors rather than worrying too much about the anti-government red shirts, many of whom are active in the northern provinces.

Solutions

Since 1992, these six GMS countries have joined a comprehensive programme on various areas of economic co-operation, including transport, energy, telecommunications, and human resources development with support from ADB and other partners such as Japan who made several projects of cooperation already.

The General Director of the ADB’s Southeast Asian Department, Kunio Senga said in one generation, Mekong region countries have turned from mutual disagreement to economic cooperation and achieved significant results in poverty reduction.

As a regional bank, ADB helps to promote cooperation among GMS countries through building roads, ports, railways, electric generation equipment, sanitation services and safe water according to international standards. ADB also supports the development of “soft areas”, including trade agreements and transport and measures to protect the environment, safe energy solutions, and efforts to deal with climate change.




History

The first European to encounter the Mekong was the Portuguese Antonio de Faria in 1540; a European map of 1563 depicts the river, although even by then little was known of the river upstream of the delta. European interest was sporadic: the Spaniards and Portuguese mounted some missionary and trade expeditions, while the Dutch Gerrit van Wuysthoff led an expedition up the river as far as Vientiane in 1641–42.

France took a serious interest in the region in the mid-19th century, capturing Saigon in 1861, and establishing a protectorate over Cambodia in 1863. The first systematic exploration began with the French Mekong Expedition led by Ernest Doudard de Lagrée and Francis Garnier, which ascended the river from its mouth to Yunnan between 1866 to 1868. Their chief finding was that the Mekong had too many falls and rapids to ever be useful for navigation. The river's source was located by Pyotr Kuzmich Kozlov in 1900.

From 1893, France extended control of the river into Laos, establishing French Indochina by the first decade of the 20th century. This lasted until the First and Second Indochina Wars ended French and American involvement in the region began.

After the Vietnam War, the tensions between the U.S.-backed Thai government and the new Communist governments in the other countries prevented cooperation on use of the river.


* This is a gigantic Mekong giant catfish. In 2005, a colossal 2.7m, 293kg sized specimen was caught in northern Thailand and was recorded as the largest freshwater catch.


Sources: Bangkok post, news agencies, VoV, CHina Daily, www.plant-talk.org, Wikipedia, WWF, ADB, Reporter's notes.


Monday, August 16, 2010

South Korea latest bid to Pyongyang: "What about a 3 stage reunification plan?"




Got your pins?

Remarks made officially at the celebration of the country's 65th National Liberation Day, which also is the 65th anniversary of Korea's independence from Japan's 1910-45 colonial's rule.

ROK president Lee analyses that the current inter-Korean ties demand a new paradigm, and it is "imperative that the two sides choose coexistence instead of confrontation, progress instead of stagnation." He proposes that Seoul and Pyongyang should build an inter- Korean "peace community" first to assure security and harmony on the Korean Peninsula, then work for an "economic community" for a comprehensive exchange and mutual prosperity. And after this, the two sides can establish a genuine "national community".

Lee: "it's time for discussing substantive measures for the reunification of the two Koreas, such as a unification tax." The country needs to consider the "unification tax" to prepare for the huge financial burden in case the two Koreas realize the reunification.


ROK President Lee Myung-bak, Aug 15th, Seoul

According to a study by a parliamentary committee, Seoul is expected to bear about 1.3 trillion U.S. dollars cost if the "two Koreas" are reunited, local media said. However, Lee stressed that "what the most important thing at present is the denuclearization of the Korean Peninsula."

On Seoul's relations with Tokyo, Lee positively assessed Japanese Prime Minister Naoto Kan's apology for Japan's 1910-45 colonial rule of the Korean Peninsula earlier this week, calling it a "step forward". However, Lee said there still remain unresolved tasks and the two countries should take concrete measures to forge a new relationship for another 100 years. This year also marks the 100th anniversary of Japan's forcible annexation of the Korean Peninsula.

The Workers' Party of North Korea (DPRK) will hold a selection meeting in September and current leader Kim Jong-il's youngest son, Kim Jong-un, is thought to be next in line, unless an other offspring of the late Kim Il Sung was to reappear.

Maybe all conditions are not quite yet here but... who predicted Germany reunification?


Sources: Agencies, Reporter's notes





Sunday, August 15, 2010

Cosplay douteux dans les sanctuaires nippons


De tels événements révélateurs de la confusion des esprits n'auraient aucune espèce d'importance s'il ne s'agissait pas de faits qui surviennent dans des nations qui émergent en méga-développement, en un devenir de forcené poussé à l'extrême, dans des économies les plus techniquement développées et les plus riches au monde et donc les plus puissantes, les plus imprévisibles.



[Post en bilingue]

Comme chaque année vers le 15 août, après les commémorations de Hiroshima, et la mine basse sur "la défaite de Hiro-hito" pardonné illico presto par les tribunaux américains d'après-guerre, on a droit aux réécritures historiques des révisionnistes de tout poil, et le sanctuaire shintoïste Yasukuni de Tokyo accueille régulièrement une troupe pathétique de nostalgiques en uniforme poussiéreux du 19e siècle. Les japonais de la rue ont d'autres problèmes en tête, n'y prêtent guère attention, le plus souvent ils regardent avec suspicion ce folklore sulfureux, insulte à la mémoire des disparus.

La nouvelle a fait à peine 3 lignes dans les journaux japonais qui sortent en revanche des exclusivités historiques en cette période car les archives s'ouvrent peu à peu, mais elle génère beaucoup de commentaires, twitt et news de comptoirs. Car tout de même, on sait que l'extrême droite européenne a fait une visite, notamment un certain monsieur "le-pen-neu" au sanctuaire Yasukuni de Tokyo. Le fossé est grand entre prières et détournement des politiques, ces derniers manipulent et gesticulent.

Plus sobrement, les familles japonaises agacées par ces soubresauts révisionnistes du Yasukuni et qui ont perdu un des leurs durant la colonisation et la guerre demandent que l'état Japonais offre aux familles des victimes militaires et aux populations civiles victimes des militaristes ou tuées par les bombardements américains, un sanctuaire moins controversé que le Shintoïste Yasukuni. Un site réunit les critères de modération tel que le mémorial de Chidorigafuchi, situé dans un parc et jardin japonais propice au recueillement, non loin du Budokan et de l'Institut Culturel Italien en contrebas du Palais Impérial.


Sur la visite des extrémistes européens, un raccourci intéressant des deux jours de réunion avec par exemple l'incompréhension choquante d'un des délégués japonais réunis dans un grand hôtel, citée par un journaliste, sur son blog, en anglais titré "Whacky ideas and dark thoughts".

"... the most revealing moment came towards the end of the day, in a question innocently posed by a stocky Japanese delegate. The faces of the European participants turned pale, and for a brief second, everyone became very uncomfortable. The question sounds contrived, but it is not. This is what he really asked:

Quotes: "I don't know too much about the history and culture of Europe, so my question may be very primitive. If so, I apologise. I'd like to ask about the very strong hatred against the Jewish people that was put forward by Hitler. Listening to you yesterday and today, there doesn't seem to be too many concerns about the Jews. But I sense that there is a strong fear of Muslims. However, when we the Japanese look at it, the Catholics, Jews and Muslims all respect one god, they derive from the same origin, and they all come from the same geographic region. So why do you hate each other so much? That is something that I don't understand. And how about the Jews? What happened? Don't you hate them any more?" End of quotes.



On World War II and Japan, I suggest to read Herbert P. Bix, the author of "Hirohito and the Making of Modern Japan", an acclaimed account of the Japanese Emperor and the events which shaped modern Japanese imperialism.

"Bix earned his Ph.D. in history and Far Eastern languages from Harvard University and a B.A. degree from the University of Massachusetts at Amherst. He was a founding member of the Committee of Concerned Asian Scholars. For several decades, he has written about modern and contemporary Japanese history in the United States and Japan. He has taught at many universities and is a professor of history and sociology at Binghamton University. Hirohito and the Making of Modern Japan won the Pulitzer Prize in 2001."

Especially this year, all attempts to justify or not the use of the atomic bomb in Hiroshima ad Nagasaki were followed by a "malaise" within American circles, media, scholars, diplomats. Apologies or no apologies, from whom? Japanese, American government. To whom? Civilians? From where? Japan, Allied nations, China, Korea (North and South), What effect on POWs', enslaved laborers, reparations? Etc. Then followed a lot of reports to show the ugly reality of the Pacific war.


A lire "Le dérangeant message d'Hiroshima" dans Le Monde

Citations: "Les bombardements nucléaires sur Hiroshima et Nagasaki ne se "réduisent" pas à deux jours d'horreur, en l'espace desquels quelque 220 000 habitants perdirent la vie. Pendant des années, les irradiés ont été abandonnés à leur sort et laissés pratiquement sans soins en raison du secret que les Etats-Unis entretenaient sur les effets de la bombe. Longtemps, on ignora comment soigner ces terribles brûlures, arrêter les hémorragies des écorchés vifs. La crainte que l'irradiation ne fût contagieuse fit des victimes des êtres déshumanisés, ostracisés par leurs voisins, rejetés par les employeurs. Jusqu'en 1957, ils ne bénéficièrent d'aucune assistance sociale. C'est cette mosaïque de souffrances et de drames individuels silencieux qui constitue la mémoire d'Hiroshima et de Nagasaki.

En dépit de la tragique singularité de leur sort, les atomisés n'ont cessé d'entretenir de poignantes correspondances avec d'autres victimes civiles de la guerre. On ne peut que souhaiter, comme l'écrit le quotidien Asahi Shimbun, que la plus grande portée symbolique donnée à cette commémoration 2010 ne soit pas que "l'événement d'un été".

La Chine, malheureusement, n'a pas envoyé de représentant à la cérémonie d'Hiroshima. Aucune explication n'a été avancée par Pékin, mais cette absence rappelle que les Japonais ont, de leur côté, toujours autant de mal à réexaminer leur passé militariste. En Asie, dans les pays qui furent la cible de l'agression nippone, cette plaie-là, aussi, reste béante." Fin de citations.



7 Juillet 1945, le président Harry Truman, au centre, lors des entretiens avec le dirigeant soviétique Joseph Staline, à gauche, et le Premier ministre britannique Winston Churchill, à la Conférence de Potsdam à Potsdam, en Allemagne


L'entrée en guerre des Russes a forcé le Japon à capituler

Alors que les États-Unis larguent leurs bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki les 6 et 9 août 1945, 1,6 million de soldats soviétiques lancent une attaque surprise sur l'armée d'occupation japonaise en Asie orientale. "August Storm!" Quelques jours plus tard, les soldats de l'armée de l'empereur Hirohito sont acculés à la défaite militaire.

Les historiens ont fait valoir que cette opération soviétique a été primordiale voire plus efficace que les bombes atomiques pour mettre fin à la guerre. Les Soviétiques se sont arrêtés à seulement 50 kilomètres du nord du Japon, non loin de l'île de Hokkaido.

Malgré les morts des bombardements atomiques, 140.000 à Hiroshima, 80.000 à Nagasaki, le commandement militaire Impérial a estimé qu'il pouvait résister à une invasion alliée s'il conservait le contrôle de la Mandchourie et de la Corée qui a fourni au Japon les ressources pour la guerre, selon Terry Charman, un historien de la Seconde Guerre mondiale du Musée de la Guerre de Londres. "L'attaque soviétique a changé tout cela" dit Charman. "Les dirigeants de Tokyo ont réalisé qu'ils n'avaient aucun espoir.

Aux États-Unis, les bombes A et H sont encore largement considérées comme une décision de dernier ressort contre un ennemi qui semblait déterminé à combattre jusqu'à la mort. Le Président américain Harry S. Truman et les dirigeants militaires américains croyaient qu'une invasion du Japon aurait coûté des centaines de milliers de vies américaines. [Et japonaises? Note de Asian Gazette]

Dominic Lieven, un professeur de la London School of Economics, a déclaré que les sentiments anti-soviétique à l'Ouest ont eu tendance à minimiser les succès militaires soviétiques. L'importance de l'opération a été énorme " affirme un général en retraite, Makhmut Gareyev, président de l'Académie russe des sciences militaires: "Les soldats soviétiques qui ont pris part à la campagne de 1945, en participant à la guerre avec le Japon militariste ont fait que l'Union soviétique a précipité la fin de la Seconde Guerre mondiale. "

Thèse connue de longue date mais que des universitaires et médias américains semblent découvrir ou osent affirmer comme Richard B. Frank alors que les archives russes et japonaises, plus nombreuses, s'ouvrent largement aux chercheurs et aux observateurs russes et étrangers.



In relation to the decision made by Japan to surrender, one of the Japan longest based Foreign Correspondent quotes this relevant information on Aug 15 2010 on the US Japan relations forum NBR http://bit.ly/bYXPgi Quotes:

"In the Nagasaki museum containing artifacts of the Aug. 9, 1945 nuclear bomb is a copy of the first page of the daily newspaper published in Nagasaki. I think the page that is displayed was first page of the morning edition of Aug. 10. The lead story (which in Japanese newspapers is always published at the top right of page one) was the news about the Soviet Union's declaration of war on Japan. The No. 2 story, which is published at the top left of the first page, was the atomic bomb dropped on Nagasaki. It has been many years since I last visited the Nagasaki museum but I would think that front page is still on display there. The placement of the two stories made by the editors of the newspaper shows that the editors of the Nagasaki newspaper thought that the Soviet entry into the war was the more important story that day."


Sources: The Economist, Prof. H. Bix, Wiki, Pulitzer price, Le Monde, Agences, ䷕Reporter's notes.