Je lis dans ce papier d'un quotidien français une information que la presse sud coréenne avait annoncée récemment : "Par le jeu de prises de participation, une entreprise française... figure parmi les principaux – sinon le premier – investisseurs étrangers en Corée du Nord. Car en prenant le contrôle, en décembre 2007, de la division ciment d'Orascom, Ciment Lafarge est devenu partenaire à 50 % d'une cimenterie nord-coréenne dont l'un des projets est le redémarrage des travaux de l'hôtel Ryugyong à Pyongyang."
Le problème est de taille pour le premier ministre... japonais, Taro Aso, engagé dans une croisade féroce a l'égard de la Corée du nord sous le motif, notamment, d'enlèvements de malheureuses victimes japonaises ces dernières décennies, par des présumés espions nord coréens. Ajoutons-y la dernière présence symbolique de "Guerre froide" en Asie, guerre froide incarnée par le régime tyrannique de Pyongyang.
Lafarge est liée a la firme familiale de monsieur Aso -"Aso Cement" appelée "Aso Mining" lors de la seconde guerre mondiale- qui est située dans la région de Fukuoka. Ce sont des partenaires en affaire. On peut découvrir ici le lien hypertexte http://www.aso-lafarge-cement.jp/ Question: Difficile de savoir qui l'emportera: du commerce ou de la politique?
Sur l'histoire controversée de "Aso Mining" et des prisonniers de la Guerre du Pacifique contraints aux travaux forcés au Japon, a lire cet article de notre collègue Christopher Reed http://lnk.nu/counterpunch.org/rmo.html
Au dernier sondage Jiji press, la cote de popularité du premier ministre japonais Taro Aso était de 16,7% et ce sont moins ses gaffes politiques ou la crise financière mondiale que son état d'esprit, qui lui posent un certain nombre de problèmes de survie politique.
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