Saturday, January 13, 2007
"Amitiés à l'Asean, sauf aux Birmans"!
La Birmanie, Etat narco trafiquant pourchassant
impitoyablement les opposants qui croupissent en geôle
depuis des années ou ont été massacrés lors de féroces
répressions, ainsi que les minorités nationales des
hauts plateaux Birmans ou des zones frontalières
telles que les Karens, est à présent dans la ligne de
mire du président Français Jacques Chirac à l'occasion
de la première visite du japonais Shinzo Abe dont le
pays entretient des relations teintées de grande
ambiguïté avec la Birmanie. Un Etat aux riches
gisements énergétique avec lequel la France entretient
aussi de fructueuses relations gazières malgré des
accusations d'atteintes aux droits de l'homme portées
par des organisations "caritatives" américaines.
Citation agences :
"L'entrée du Japon au Conseil de sécurité de l'Onu et
la Corée du Nord ont dominé l'entretien et le dîner de
travail entre Jacques Chirac et le nouveau Premier
ministre japonais, vendredi soir à l'Elysée. Les deux
dirigeants se voyaient pour la première fois depuis
l'accession de Shinzo Abe à la tête du gouvernement
nippon, en septembre. Qualifiée de "très amicale" par
le porte-parole du président français, Jérôme
Bonnafont, la rencontre a notamment porté sur
l'élargissement du Conseil de sécurité, que Jacques
Chirac a qualifiée d'"urgente" et de "capitale".
En raccompagnant son hôte à sa voiture, Jacques Chirac
a demandé à Shinzo Abe de transmettre ses "amitiés aux
membres de l'ASEAN, sauf aux Birmans". Lors de
l'entretien, le président français a exprimé "le
souhait que la communauté internationale parvienne à
susciter une évolution démocratique dans ce pays". Il
a notamment évoqué le cas de la lauréate du prix Nobel
de la paix Aung San Suu Kyi, toujours assignée à
résidence à Rangoon. Quasiment au même moment, au
siège new-yorkais des Nations unies, la Chine et la
Russie opposaient leur veto à un projet de résolution
présenté par les Etats-Unis pour inciter la junte
militaire birmane à entamer une transition
démocratique.
Alors que Shinzo Abe cherche à promouvoir l'idée d'un
rôle accru du Japon dans les questions de sécurité
internationale, Jacques Chirac a "souligné
l'importance du dialogue entre l'Union européenne et
le Japon ainsi que l'intérêt des décisions prises lors
du sommet de l'Otan à Riga". Les deux dirigeants ont
également évoqué la situation en Afghanistan, au
Proche-Orient, la question du développement en Afrique
et celle de l'environnement. Le Japon doit participer
à la conférence sur la gouvernance écologique mondiale
prévue à Paris les 2 et 3 février.
Shinzo Abe termine par Paris sa tournée européenne de
quatre jours - la première depuis son accession au
pouvoir en septembre -, qui l'a emmené à Londres,
Berlin et Bruxelles."
Fin de citation
La presse européenne discriminée par Shinzo Abe?
Shinzo Abe a rompu avec la coutume qui est de recevoir
les journalistes correspondants de la presse
internationale accrédités au Japon avant sa tournée
européenne. Mais il a accordé une interview exclusive
a BBC et a Reuters TV! Le bureau du premier ministre
Abe a présenté ses excuses a certains journalistes,
expliquant que le temps était limité après les fêtes
de nouvel an et que le premier ministre donnerait une
conférence de presse ouverte a tous a son retour
d'Europe et de la réunion de Manille de l'Asean.
En outre, un article jugé insultant sur la personne de
l'épouse du premier ministre Abe, qualifiée
d'alcoolique par un article du quotidien le Figaro
citant, avec une certaine légèreté professionnelle, un
torchon réputé pour sa désinformation et ses
scandales, a attiré une grosse colère des services de
relations avec la presse.
Les 2 événements sont ils liés? Des collègues
japonais estiment que le fauteur de trouble japonais
et maitre-censeur n'est autre que le "Special Advisor
to the Prime Minister Hiroshige Seko", ancien chargé
des relations publiques de NTT, connu pour son ton
très arrogant et cassant avec les médias. Les
diplomates japonais se sont ainsi précipités sur les
médias français de Paris qui ont été conviés a
déjeuner, pour leur présenter habilement les buts du
voyage d'Abe Shinzo et ont démenti avec gravité ce
qu'ils estiment être des insultes prononcées contre la
First Lady japonaise, Akie sama, dont les journalistes
japonais connaissent bien le tempérament amical et
enjoué, héritière d'une dynastie de l'agroalimentaire,
dans la ligne de mire de la presse a scandale nippone.
L'auteur de ces lignes ayant lui-même rencontré Akie
sama, lors d'une présentation ou elle est apparue
élégante et sympathique, mais fragile et un peu
timide. L'administration du premier ministre Abe a
encore des leçons a prendre des grands communicateurs.
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